Unheeded influences Banner
Unheeded Influences the game

Histoire de l'événement Halloween 2024

Story from the Halloween 2024 event

Test la repmière map du jeu durant Octobre 2024 sur Steam, maintenant!

Test the first game map during October 2024 on Steam, now!


Chaque jour un bout d'histoire est révélée. C'est basé sur le thème Inktober 2024.

Every day a part of the story will be revealed. It is based on the Inktober 2024 event.

Jour 1. Backpack

Lorsque Julien se leva ce matin d'octobre, une étrange sensation le saisit. Sa fidèle sacoche en cuir, qu'il avait laissée la veille sur la table, semblait plus lourde que d'habitude. Il la souleva, perplexe, et découvrit un objet qui n'était pas là auparavant : un petit livre relié de cuir usé, sans titre, sans nom d'auteur. Il n'avait aucun souvenir d’avoir mis ce livre dans son sac. L’air autour de lui semblait plus épais, comme si un voile invisible dissimulait quelque chose. Puis se dissipa à l'arrivée de Julie.

Jour 1. Backpack

When Julien woke up that October morning, a strange feeling gripped him. His trusty leather satchel, which he had left on the table the night before, felt heavier than usual. Puzzled, he picked it up and found something that hadn't been there before: a small, worn leather-bound book, with no title and no author’s name. He had no memory of putting it in his bag. The air around him seemed thicker, like an invisible veil was hiding something. That veil lifted when Julie arrived.

Jour 2. Discover

Ce matin même, Julie, une amie de longue date, rend visite à Julien. Intriguée par le mystérieux livre, elle l’ouvrit à une page marquée par un ruban de soie rouge. Les lignes parlaient d’un chemin perdu, d’un lieu que personne ne trouve, dans la forêt qu’il connaît si bien. “C'est sûrement une blague,” dit-elle en riant, mais dans ses yeux brillait une lueur de curiosité infantile, “Une chasse au trésor ?” pensa-t-elle. “C’est marrant ça me fait une forte impression de déjà-vu!”. “Oui moi aussi” dit Julien en haussant les épaules, mais une étrange impression persista en lui : ce livre, sans qu’il puisse l’expliquer, lui était familier et rien que l’idée de le jeter lui vint avec horreur.

Jour 2. Discover

That same morning, Julie, a longtime friend, visited Julien. Intrigued by the mysterious book, she opened it to a page marked with a red silk ribbon. The lines spoke of a lost path, of a place no one could find, hidden in the very forest they both knew well. "This has to be a joke," she laughed, but her eyes sparkled with a childlike curiosity. "A treasure hunt?" she thought. “It’s funny, it gives me a strong feeling of déjà vu!” “Yes, me too,” said Julien, shrugging his shoulders, but a strange feeling persisted in him: this book, without being able to explain it, was familiar to him and the mere idea of throwing it away came to him with horror.

Jour 3. Boots

Après avoir pris des nouvelles l’un l’autre, Julien enfila ses vieilles bottes usées, prêt pour une balade en forêt avec Julie. Tandis qu'ils s'enfonçaient parmi les arbres, le sol semblait plus meuble, comme si la forêt elle-même les guidait. Ses bottes s'enfonçaient plus profondément que d'habitude dans la terre, chaque pas résonne d’un écho sourd. "Tu n’as pas l'impression que le chemin change ?" demanda Julie. Julien resta silencieux, mais il savait qu'elle avait raison. En regardant en arrière, tout semblait normal pourtant. Mais regarder en arrière le dérangeait, c’est comme s’il regardait sa vie passée. Il constate qu’en fait il n’avait rien accompli ou fait d’extraordinaire. S’il devait mourir un jour, il n’avait rien à transmettre. Plusieurs comptes de jeu vidéo, des collections d’objets insolites. Des photos de ces soirées arrosées. Mais au final rien de grande valeur pour d’autres. Julie a elle aussi eu cette impression et cette réflexion.

Jour 3. Boots

After catching up, Julien laced up his old, worn boots, ready for a walk in the woods with Julie. As they ventured deeper among the trees, the ground felt softer, as though the forest itself was guiding them. His boots sank deeper into the earth than usual, each step echoing with a dull thud. "Doesn’t it feel like the path is shifting?" Julie asked. Julien said nothing, but he knew she was right. Looking back, everything seemed normal. But it bothered him, like he was staring at his past life. He realized, despite everything, he hadn’t done much that felt meaningful. If he were to die one day, there'd be nothing truly worth passing on. Just gaming accounts, quirky collections, and photos from wild parties. Julie seemed to have the same reflection.

Jour 4. Exotic

Au détour d’un sentier, ils tombèrent sur une clairière bordée de plantes qu’aucun d’eux n’avait jamais vues. Des fleurs aux teintes exotiques, vibrant dans des nuances qu’aucun automne n’aurait dû porter, parsemaient le sol. "Je ne pensais pas que des plantes comme celles-ci poussaient ici," murmura Julie, fascinée. En s'approchant, elle remarqua que l'air autour des fleurs ondulait légèrement, comme si ces plantes respiraient. Mais à chaque souffle, quelque chose semblait vouloir s’échapper, presque imperceptible. Du pollen ou de la poussière voletait tout autour de ce jardin secret. Ils restèrent un moment à contempler les plantes, à respirer leur doux parfum. Les odeurs leur rappelait à tour de rôle des odeurs familières et enivrantes. Pour Julien, l’odeur agréable du pain frais au déjeuner, servi dans son lit le matin par sa grand-maman. Des tartines avec une tasse de chocolat chaud. C'est étonnant fit t'il après un moment de silence partagé, je ne connaissais pas ce coin.

Jour 4. Exotic

Around a bend, they stumbled upon a clearing lined with plants neither of them had ever seen. Exotic flowers, bursting with colors no autumn should carry, scattered the ground. "I didn’t think flowers like these grew here," Julie whispered, mesmerized. As she approached, she noticed the air around the flowers shimmered, like they were breathing. But with each breath, something seemed to want to escape, barely noticeable—pollen or dust floating around this hidden garden. They stood there, breathing in the sweet scent. The smells conjured familiar, intoxicating memories for each of them. For Julien, it was the comforting scent of fresh bread at breakfast, served to him in bed by his grandmother, along with a mug of hot chocolate. "It’s weird," he remarked after a shared silence, "I never knew this spot existed."

Jour 5. Binoculars

Un craquement sourd d’un arbre s'écroulant au sol attira leur attention. Julien porta ses jumelles à ses yeux, cherchant l’origine du bruit. Au loin, il aperçut une silhouette floue qui semblait les observer à travers les arbres. "Quelqu'un nous suit," murmura-t-il. Julie scruta le sous-bois, mais elle ne vit rien. “Un autre randonneur sûrement, tu t'inquiètes pour rien”. Un malaise, cependant, s'installa entre eux. Le chemin derrière n’était plus perceptible, et ils ne pouvaient plus distinguer d’où ils étaient venus. Le temps était agréable, il était encore de bon matin. Ils décidèrent donc de prolonger leur promenade. Julie regarda à son tour dans les jumelles. Il lui semblait que les arbres et oiseaux observés au loin étaient figés comme dans une peinture. Clignant plusieurs des paupières, elle rendit distraitement les jumelles à Julien et se mis à marcher sans dire de mots.

Jour 5. Binoculars

A sudden, deep crack of a falling tree broke the quiet. Julien raised his binoculars, scanning for the source. In the distance, he spotted a blurry figure watching them from the trees. "Someone’s following us," he whispered. Julie squinted into the woods but saw nothing. "It’s probably just another hiker; you’re worrying over nothing." Still, a tension settled between them. The path behind had vanished, and they couldn’t tell where they had come from. It was still morning and the weather was fine, so they decided to keep walking. Julie took the binoculars and looked. The trees and birds she saw through them seemed frozen, like a painting. She blinked, handed them back to Julien, and started walking without another word.

Jour 6. Trek

Ils décidèrent de poursuivre leur marche, malgré l’étrange atmosphère. Chaque pas les menait plus loin dans cette forêt qui, d'ordinaire, leur était si familière. "On dirait qu’on marche depuis des heures," remarqua Julie. Mais en vérité, il ne s'était écoulé que 31 minutes. Le silence autour d'eux semblait surnaturel, comme si même les oiseaux hésitaient à troubler cette étrange harmonie. C’est vrai que d’habitude la forêt est plus animée pensa-t-il. Pour détendre l'atmosphère, Julien proposa une blague. “Selon toi quel thé est le plus difficile à avaler ?” Elle répondit spontanément le thé à la réglisse, c’est trop dégueu… ahah, mais heu je ne vois pas la blague”. “C’est la réali–té”.. Elle le dévisageait attendant une réaction plus marquée, mais il n’en fit rien. “D' un c’est pas drôle, et de deux tu es vraiment bizarre ce matin. Je sais que cela fait longtemps qu’on ne s’est pas revu, mais là”. Il la regarda esquissa un sourire et répondit sur un ton assez doux. “C’est la nostalgie du changement de saison, je suis vraiment ravi de te revoir nos discussions et balades m’avaient manqué.”

Jour 6. Trek

They decided to keep going, despite the strange vibe. Every step took them further into a forest that was once so familiar. "Feels like we’ve been walking for hours," Julie noted, but only 31 minutes had passed. The silence around them felt unnatural like even the birds hesitated to disturb the eerie harmony. Julien tried to break the mood with a joke. "What’s the hardest tea to swallow?" he asked. Julie laughed, "Licorice tea, for sure. It’s disgusting, but I don’t get the joke." "It’s reali-tea," he replied, with a grin. She gave him a look. "One, that’s not funny, and two, you’re being weird this morning. I know we haven’t hung out in a while, but still." He smiled softly and replied, "It’s just the change of the season. I’m thrilled we’re hanging out again. I’ve missed these walks."

Jour 7. Passport

S’arrêtant pour faire le point sur leur route, Julie fouilla dans sa poche à la recherche de son téléphone, mais en sortit à la place... un passeport. "Qu'est-ce que ça fait là ?" s'exclama-t-elle. Ce passeport n'était pas le sien, il portait un nom qu’elle n’avait jamais vu et une date de naissance bien plus ancienne que la sienne. Les pages étaient vierges, sauf une, marquée d’un étrange symbole gravé à l’encre noire. Regarde, c’est toi qui l’a mis dans mon sac ? Julien jeta un œil. "Non, mais c'est étonnant de voir à quel point elle te ressemble, mais d’une autre époque." Elle commençait à paniquer. "Oui enfin c’est pas marrant, je ne retrouve pas mon téléphone." "Je vais t’appeler". Le réseau était faible et il restait 6% de batterie. Après 2 sonneries, le téléphone de Julie se fit entendre plus loin, devant eux.. Ils se regardèrent surpris et allèrent vers le téléphone. “Julien ne peut s’empêcher de commenter, la sonnerie du générique de Supercopter ? So 90 !!” Elle ne s’en défend pas trop, pressée de récupérer son smartphone. Passant à grand peine du buisson, elle ne vit pas le dévers perdit l'équilibre et tomba en avant. Julien eut le réflexe de la tenir mais tous deux finirent par dévaler la pente, de feuille morte, entre les rochers et les arbres.

Jour 7. Passport

Pausing to check their route, Julie fumbled in her pocket for her phone, only to pull out... a passport. "What the hell is this doing here?" she exclaimed. It wasn’t hers, and the name and birthdate were from a long-gone era. The pages were blank, except for one marked with an odd symbol in black ink. "Did you put this in my bag?" she asked, showing it to Julien. He shook his head. "No, but the resemblance is uncanny, like it's you from another time." She began to panic. "This isn’t funny, and now I can’t find my phone." "Let me call you." Reception was weak, and Julien’s battery was down to 6%. After two rings, Julie’s phone rang out from somewhere ahead of them. Startled, they hurried toward the sound. "Really, Supercopter theme as your ringtone?" Julien teased. She brushed it off, eager to retrieve her phone. As she crawled through the bushes, she slipped and fell forward. Julien instinctively grabbed her, but they both ended up tumbling down a slope of dead leaves.

Jour 8. Hike

Ils se relèvent à grand peine, griffés, ébouriffés, quelques bleus ici et là et une grosse douleur au niveau du foie, mais rien de cassé ni de trou. Il avait atterri sur elle, en face à face. Il se regardèrent étonné, s’en suivit d’un instant un peu gênant. Puis Julien se releva. “Rien de cassé ?” “Non ça va, j’ai eu peur surtout. Je… Je suis ravi de passer du temps avec toi, nous aurions dû nous voir plus souvent. Le temps passe trop vite et…. Oh mon téléphone”. Elle regarda en haut, fit quelques pas pour remonter la pente et Crack”, Elle venait de marcher sur son téléphone dont l’ écran brisa. “Non” rugit-elle énervée. Désorientés, blessés et fatigués, ça faisait beaucoup. “Ahh c’est pas vrai, j’en ai marre.
C’est ta faute Julien, comme toujours. Tes sorties, tes marches, moi je te suis, tu parles peu, on se perd presque toujours et au final rien. J’y perds du temps, me blesse.“ Il ne dit rien, une fois de plus, ce qui l’exaspéra d’autant plus, ressortant de vieilles rancœurs à son encontre. Il leva la main attendant qu’elle se taise. “QUOI ??”. “Il nous faut remonter et rentrer. Je n’ai plus de batterie et il commence à se faire tard. Je suis désolé pour tout ce que j’ai pu te faire, sans le vouloir, de t’avoir blessé sans le vouloir. J’espère que tu me pardonnera un jour, le temps est passé vite et…” Il ne finit pas sa phrase. Il soupira un grand coup, se frotta les joues et ajouta, "rentrons maintenant, je m'occuperai de ton téléphone”. Stupéfaite, elle garda le silence. Sa rage l’avait quittée. Elle range son téléphone et le suit, perdue dans ses réflexions. C’est la première fois qu’il s’excusait, Ils continuèrent leur ascension sur les pentes de cette colline. Les arbres devenaient plus rares, et une vue dégagée se dévoilait à l'horizon. "C'est ici," déclara Julien, bien que lui-même ne savait pas exactement pourquoi. Julie hocha la tête, comme si quelque chose en elle savait aussi.

Jour 8. Hike

They struggled to get back up, scratched, disheveled, bruised here and there, and a big pain in the liver, but nothing broken or visible hole. Julien had fallen on top of her, face to face. They stared at each other in surprise, leading to a slightly awkward moment. Then Julien got up. "Nothing broken?" "No, I'm fine, I was just scared mostly. I... I'm really happy to be spending time with you. We should have done this more often. Time goes by too fast and... Oh, my phone." She looked up, took a few steps to climb back up the slope, and "Crack," she stepped on her phone, shattering the screen. "No!" she roared, furious. Disoriented, hurt, and tired, it was just too much. "Ugh, this is so unfair! It’s your fault, Julien, like always! Your walks, your hikes, I follow you, you barely talk, we always get lost, and in the end, nothing! I lose time, I get hurt." He said nothing, once again, which only enraged her further, bringing up old grievances she had held against him. He raised his hand, waiting for her to stop. "WHAT?" "We need to climb back up and head home. I’m out of battery, and it’s getting late. I’m sorry for everything I’ve done that may have hurt you, even without meaning to. I hope you can forgive me someday, time has passed so fast and..." He didn’t finish his sentence. He sighed deeply, rubbed his face, and added, "Let’s go home, I’ll take care of your phone." Stunned, she fell silent. Her rage had faded. She put her phone away and followed him, lost in thought. It was the first time he had ever apologized. They continued climbing up the hill. The trees became sparser, and a clear view opened up over the horizon. "This is it," Julien declared, though he didn’t really know why. Julie nodded, as if something inside her knew too.

Jour 9. Sun

Le soleil commençait à descendre à l’horizon, teintant le ciel de nuances dorées. Leurs ombres s’étiraient démesurément, formant des figures grotesques sur le sol rocailleux. "C’est magnifique," dit Julie en se tournant vers Julien. Mais il ne regardait pas le coucher du soleil. Ses yeux fixaient quelque chose d'autre, dans les ombres mouvantes. "Tu ne vois pas ?" demanda-t-il d'une voix presque tremblante.

Jour 9. Sun

The sun began to set on the horizon, painting the sky in shades of gold. Their shadows stretched long, creating grotesque figures on the rocky ground. "It's beautiful," Julie said, turning toward Julien. But he wasn’t looking at the sunset. His eyes were fixed on something else, something moving in the shadows. "Don’t you see it?" he asked, his voice almost trembling.

Jour 10. Nomadic

A quelque pas, un ancien campement nomade dont il ne restait plus que quelques pierres arrangées en cercle. "Cet endroit a une histoire," dit Julie en s'accroupissant près du cercle de pierres. Le vent souffla légèrement, emportant avec lui des murmures à peine audibles. Julien secoua la tête, tentant de se convaincre que ce n’était que son imagination. Pourtant, les murmures semblaient dire son nom. Mais il chassa cette idée saugrenue. "Mangeons, ça nous fera du bien." Julie n’avait rien dit depuis un moment. Elle s’assit en tailleur au milieu du campement. "J’ai l’impression qu’un terrible malheur a eu lieu ici. Tu crois que ton livre provient de ce camp ?" "Je ne sais pas."

Jour 10. Nomadic

A few steps away, an ancient nomadic camp lay abandoned, with nothing left but a few stones arranged in a circle. "This place has a story," said Julie, crouching near the stone circle. A light breeze blew, carrying faint whispers barely audible. Julien shook his head, trying to convince himself it was just his imagination. Yet the whispers seemed to say his name. But he brushed off the eerie thought. "Let’s eat; it'll do us good." Julie hadn’t spoken in a while. She sat cross-legged in the middle of the campsite. "I have a feeling something terrible happened here. Do you think your book came from this camp?" "I don’t know."

Jour 11. Snacks

Julie et Julien s'assirent près du cercle de pierres pour partager quelques snacks qu'ils avaient emportés. Le silence autour d’eux semblait presque assourdissant. Julie croqua dans une pomme, mais son goût était différent de ce qu’elle attendait, légèrement métallique. "Ce n'est pas la même nourriture que ce matin," murmura-t-elle, perplexe. Julien, sans la regarder, répondit doucement : "Rien ici n'est vraiment ce qu'il paraît." Elle sentit un frisson parcourir sa colonne vertébrale. "Ouais enfin ça devient un riddiculus d’abbération, ou alors je deviens folle, je perds la mémoire…" Elle pouffa sur une idée. "Par contre, j’ai gagné le sens de l’orientation.. Je ne sais pas où on est, mais je sais qu’il faut aller par là."

Jour 11. Snacks

Julie and Julien sat near the circle of stones to share some snacks they had brought. The silence around them felt almost deafening. Julie bit into an apple, but its taste was different from what she expected, slightly metallic. "This isn't the same food we had this morning," she murmured, puzzled. Julien, still not looking at her, responded quietly, "Nothing here is quite what it seems." A chill ran down her spine. "Yeah, this is getting ridiculous. It's like an absurd illusion... or maybe I'm going crazy, losing my memory..." She chuckled at the thought. "But hey, at least I’ve gained a sense of direction... I don’t know where we are, but I know we need to go that way."

Jour 12. Remote

Alors qu'ils mangeaient, un bruit lointain rompit la torpeur environnante. "C’est si... distant," murmura Julie, tentant de localiser la source du son. Il ressemblait à un cri, étouffé, presque comme s'il provenait d'un autre temps. Julien se leva d'un bond, scrutant le campement. "On dirait que quelqu’un... non, quelque chose, essaie de nous dire quelque chose," dit-il, ses sourcils froncés. Mais il n'y avait personne autour, seulement la forêt qui se refermait lentement sur eux. Julie murmura pour elle-même, "Une sorte d’écho du passé peut-être."

Jour 12. Remote

As they ate, a distant noise broke the surrounding stillness. "That sounds so... far away," Julie whispered, trying to locate the source of the sound. It resembled a scream, muffled, almost as if coming from another time. Julien jumped to his feet, scanning the camp. "It’s like someone... no, something, is trying to say something to us," he said, frowning. But there was no one around, only the forest slowly closing in on them. Julie muttered to herself, "Maybe it’s some kind of echo from the past."

Jour 13. Horizon

Un peu plus tard, ils atteignirent un sommet d'où ils pouvaient voir l’horizon. Pourtant, quelque chose dans cette vue panoramique semblait déformé, comme si la ligne entre le ciel et la canopée des arbres s'effaçait subtilement. "C’est beau... mais étrange," commenta Julie, sentant son cœur battre plus fort. Julien plissa les yeux, observant un point indistinct à l'horizon. "Tu as déjà eu l’impression que le monde cachait quelque chose juste devant tes yeux ?" demanda-t-il, sans attendre de réponse. Il prit les jumelles, scruta un moment puis les rangea. Julie attendit qu’il dise quelque chose mais rien, se mit en route, vers un petit chemin qui descendit lentement vers la forêt qui semblait de plus en plus sombre. Julie voulut prendre une photo se rappelant que son téléphone était cassé. Elle pesta et le suivit maugréant. "Elle me saoule" cette balade sans fin."

Jour 13. Horizon

A bit later, they reached a peak from where they could see the horizon. Yet something about the panoramic view seemed off, as if the line between the sky and the treetops was subtly blurring. "It's beautiful... but strange," Julie commented, her heart pounding. Julien squinted, focusing on a faint point in the distance. "Have you ever felt like the world is hiding something, right in front of your eyes?" he asked, not really expecting an answer. He took out his binoculars, scanned for a moment, then put them away. Julie waited for him to say something, but when he didn’t, she began walking down a small path that led back into the forest, now growing darker. She wanted to take a photo, but then remembered her phone was broken. Frustrated, she grumbled and followed him. "This hike is so exhausting."

Jour 14. Roam

Ils se remirent en marche, errant sans but précis à travers la forêt qui semblait les guider d’elle-même. "On est en train de tourner en rond," dit Julie après un moment, remarquant les mêmes arbres à plusieurs reprises. "Non," répondit Julien calmement. "C'est la forêt qui tourne autour de nous." Ses mots résonnèrent étrangement dans l’air, et un malaise grandit en elle. Chaque pas semblait à la fois les rapprocher et les éloigner d'une vérité enfouie sous les feuilles mortes. Le livre, le campement, les fleurs, leur chute, "mais c’est quoi cette histoire, chelou?"

Jour 14. Roam

They continued walking, wandering aimlessly through the forest that now seemed to guide them on its own. "We’re going in circles," Julie said after a while, recognizing the same trees repeating around them. "No," Julien calmly replied. "It’s the forest that’s moving around us." His words hung in the air, unsettling her. Every step felt like it both brought them closer to and further away from some truth buried under the fallen leaves. The book, the camp, the flowers, their fall, "what is this bizarre story?"

Jour 15. Guidebook

Julie sortit le vieux livre qu'ils avaient trouvé plus tôt dans le sac à dos. Les pages, jaunies et froissées, semblaient les guider comme un étrange guide touristique d’un autre monde. "Regarde cette carte," dit-elle, pointant une page qui n’était pas là plus tôt. "Ça ressemble à l'endroit où nous sommes." Julien prit le livre et observa la carte de plus près. "Nous voilà perdu sans l’être. Il y a une demeure plus loin on pourra s’y reposer pour la nuit, enfin j’espère."

Jour 15. Guidebook

Julie pulled out the worn guidebook from her backpack, the one that had brought them here in the first place. The edges of the pages were frayed, and the ink on the cover had faded with time. "Maybe this thing has some answers," she muttered, flipping through the yellowed pages. Julien glanced over her shoulder. "Does it say anything about this place?" She stopped on a page with a sketch of a campsite that looked exactly like the one they were in. "There’s something written here... but I can’t read it. The language, it’s—" Before she could finish, the words on the page shifted, the letters rearranging themselves before their eyes. Julie gasped and dropped the book. "Did you see that?!" Julien nodded slowly, his face pale. "I think we need to leave... now."

Jour 16. Grungy

Le sentier les mena finalement à un ancien chalet délabré, perdu dans la forêt. Ses murs en bois grunge étaient recouverts de mousse et de lierre, et la porte grinça doucement comme un appel lointain. "On devrait entrer ?" demanda Julie, ses mains tremblantes. Julien acquiesça silencieusement, poussé par une curiosité qu’il ne comprenait pas. À l'intérieur, l'air était lourd, imprégné d’une odeur de bois pourri et de terre humide. Mais là, au milieu de la pièce, se trouvait un vieux violon.

Jour 16. Grungy

Just as they turned to go, they heard distant music, a faint melody carried by the wind. "That sounds like... a festival?" Julie said, confused. "But there's nothing out here, just the forest and... whatever this place is." Julien paused, listening carefully. The music was growing louder, a rhythmic beat that echoed off the trees. "It’s coming from that direction," he pointed toward the darkening path ahead. "We should check it out," Julie suggested, despite the uneasy feeling growing in her stomach. "Are you sure that’s a good idea?" Julien asked, his voice tense. But Julie was already walking toward the sound.

Jour 17. Journal

Sur une table poussiéreuse, un vieux journal était posé, ouvert sur une page presque effacée par le temps. Julie s'approcha et commença à lire à voix haute. Les mots étaient cryptiques, des fragments d’une histoire qui semblait se répéter. "C'est étrange," dit-elle. "Le journal parle de voyageurs qui se perdent ici, comme nous." Julien fronça les sourcils. Les dates semblaient anciennes, mais curieusement proches de leur époque à la fois, comme si les chiffres avaient changé sous ses yeux fatigués.

Jour 17. Journal

The path led them to a clearing with a large stone in the center, covered in strange carvings. The music was louder here, but there was no sign of anyone. “What is this?” Julie whispered, running her fingers over the carvings. They were intricate, almost hypnotic in their design. Julien knelt beside the stone, examining it closely. “These look ancient... but they’re still sharp, like they were just carved.” Julie backed away, the uneasy feeling in her stomach growing stronger. “We shouldn’t be here. Let’s go back.” But before Julien could respond, the ground beneath them trembled slightly, as if something deep below was stirring.

Jour 18. Drive

"Ils cherchaient quelque chose," murmura Julien en continuant à lire les notes du journal. Les pages suivantes décrivaient une force qui poussait les visiteurs à poursuivre une quête, même s’ils ne savaient pas ce qu'ils cherchaient. "Et cette force les guidait, les poussait à marcher encore et encore." Julie se sentit soudain prise d'une étrange impulsion, comme si une énergie invisible les poussait eux aussi. "On doit partir," chuchota-t-elle, mais ses jambes refusaient de bouger.

Jour 18. Drive

A low rumble echoed through the clearing, and the stone in the center began to glow faintly. “What the hell is happening?” Julie cried, stepping back further. Julien stood up, eyes wide with alarm. “I don’t know, but we need to leave.” The ground trembled again, harder this time, and cracks began to form around the stone. It looked as though the earth itself was splitting open. Julie grabbed Julien’s arm. “Come on!” she urged, pulling him away from the stone. They sprinted back toward the forest, the eerie music still playing in the background, growing fainter as they ran.

Jour 19. Ridge

Ils quittèrent le chalet à la hâte et se retrouvèrent face à une arête montagneuse qu’ils n’avaient pas remarquée avant. Le sentier menait maintenant dangereusement près du bord d'un précipice. "C'est comme si tout changeait autour de nous," dit Julien, peinant à retrouver son souffle. Julie regarda en bas, où la brume couvrait la vallée d’un voile opaque. "C’est étrange... ce précipice n’était pas là quand nous sommes arrivés," murmura-t-elle, sentant une fois de plus l’étrange présence qui les entourait.

Jour 19. Ridge

Out of breath, they finally stopped in a darker part of the forest. Julie fumbled in her backpack for a flashlight, her hands shaking. "Here," she said, turning it on. The beam of light cut through the darkness, but something felt wrong. The light wasn’t illuminating the trees as it should; it seemed to be swallowed by the shadows. “Is it broken?” Julien asked, stepping closer to her. “No, I don’t think so... but it’s like the darkness is too thick,” Julie whispered, moving the flashlight from side to side. “Keep moving,” Julien urged. “We can’t stop here.”

Jour 20. Uncharted

Leurs pieds les menèrent finalement vers un territoire inexploré, au-delà de ce qu'ils connaissaient de la forêt. "Personne n’a jamais parlé de cette partie de la forêt," dit Julie en scrutant les arbres qui semblaient plus anciens, plus épais. Julien regarda autour de lui, le cœur battant. Ce lieu, bien qu’inconnu, semblait familier d’une manière dérangeante, comme si une partie de lui-même y avait déjà été. "On n’est plus là où on pensait être," murmura-t-il finalement, la voix chargée de mystère.

Jour 20. Uncharted

As they walked, Julie noticed a pattern in the trees—branches twisting in unnatural ways, forming shapes she couldn’t quite understand. "Do you see that?" she asked Julien, pointing to a tree that looked almost human in its form. He squinted. “It’s like... they’re watching us.” The thought sent a shiver down her spine. "This place... it’s not right," she muttered, picking up the pace. The farther they went, the more the trees seemed to close in around them, the strange patterns becoming more frequent, almost suffocating in their intensity. They felt as though they were walking in circles, trapped by the very forest itself.

Jour 21. Rhinoceros

Un bruit sourd, semblable à celui d’un rhinocéros en charge, résonna soudain dans la forêt. Julie et Julien s'arrêtèrent net, le cœur battant à tout rompre. Mais quand ils cherchèrent l'origine du bruit, il n'y avait rien. Juste le vent dans les feuilles et un écho persistant. "On aurait dit... quelque chose de massif," dit Julie, la voix tremblante. Julien acquiesça, mais au fond de lui, il savait que ce qu'ils avaient entendu n'était pas de ce monde.

Jour 21. Rhinoceros

A loud thud, reminiscent of a charging rhinoceros, suddenly echoed through the forest. Julie and Julien froze, their hearts racing. But when they looked for the source of the sound, there was nothing—only the wind rustling through the leaves and a lingering echo. "It sounded like... something massive," Julie said, her voice trembling. Julien nodded, but deep down, he knew what they had heard was beyond this world.

Jour 22. Camp

Au crépuscule, ils décidèrent de monter un camp, trop fatigués pour poursuivre. Le feu crépitait faiblement, projetant des ombres mouvantes sur les arbres. "On est en sécurité ici, tu penses ?" demanda Julie en jetant des coups d’œil inquiets autour d’eux. Julien, silencieux, ne répondit pas. Dans l'obscurité, les ombres semblaient prendre des formes, des silhouettes qui observaient, patientes. Leur campement, pourtant bien réel, paraissait exister en marge de quelque chose de plus grand, comme s’ils campaient à la frontière de deux mondes. Les traits du visage de Julien se modifient à la lueur du feu. S'en était trop pour elle. Elle détourna la tête et lui souhaita une bonne nuit. Elle crut qu'elle dormirait à grande peine, mais elle sombra dans un sommeil sans rêves et lourd. Julien lui, ne ferma pas l'œil de la nuit. Tenue éveillée par une énergie nouvelle qui le rechargeait petit à petit.

Jour 22. Camp

At twilight, they decided to set up camp, too tired to continue. The fire crackled softly, casting flickering shadows on the trees. "Do you think we’re safe here?" Julie asked, casting worried glances around. Julien, silent, didn’t reply. In the darkness, the shadows seemed to take on shapes, figures watching patiently. Their campsite, although very real, felt like it existed on the fringe of something much larger, as if they were camping on the border of two worlds. Julien's features shifted in the firelight. It was too much for her. She turned away and wished him goodnight. She thought she would struggle to sleep, but she fell into a heavy, dreamless slumber. Julien, on the other hand, didn't close his eyes all night. He was kept awake by a strange energy slowly recharging him.


Courts romans dans l'univers du jeu

Short novels in the game universe


Quand tu cries victoire trop tôt...

When you cry victory too soon

Unheeded Influences Romans

Quand tu cries victoire trop tôt, tu te prends une claque, et parfois, les autres trinquent.

Il rassemble ses courses du jour, range soigneusement chaque fruit. Il contrôle toutefois si tout est comestible, jetant ce qui ne peut tenir assez longtemps. Une fois la tâche accomplie, il rentre chez lui en toute discrétion. Son vrai chez lui, pas là où il a rangé les victuailles. Il se fait tard, il vient se blottir auprès de sa chérie qui a déjà nourri les enfants, qui sont déjà tous emmitouflés dans leur confort pour passer la nuit. Avant même qu'il puisse s'endormir, elle prend soin de le renifler pour s'assurer… et bien que tout soit comme il se doit et qu'aucune odeur inconnue ou nouvelle n'apparaisse.

Le lendemain, notre cher ami forestier quitte domicile et épouse de bonne heure, sans la réveiller. Mais ce n'est que 30 minutes plus tard qu'il revient tout énervé chercher sa tronçonneuse et ses gants qu'il a déchargés la veille. Son épouse, maintenant réveillée, lui lâche un : Bonne journée mon chéri, j'espère que tu n'as pas oublié la moitié de ton cerveau sur l'oreiller.

– Comment cela, la moitié ? rétorque l'homme.
– Et bien oui, cette fois-ci, tu n'es pas parti en pyjama !
– Ahah, fait-il en guise de réponse avant de sauter dans son 4x4 aussi haut que lui. Rira bien qui rira le dernier, pense-t-il.
À ce moment-là et par la suite, il ne su jamais que son épouse venait de boire son café salé à souhait…
– Phouah, qui a mis du sel dans ma sucrière ??

Quand sa fille adoptive descend prendre son petit déjeuner, sa mère la réprimande directement. Même pas un bonjour et sans préambule. La jeune fille de 15 ans éclate de rire en apprenant ce qui se passe.

Elle s'excuse rapidement, voyant le regard de sa mère, finalement adoptée en tant que telle, se durcir.

– Désolée maman, j'ai renversé la sucrière quand une noix m'a surprise en tapant la fenêtre. J'ai aperçu un écureuil qui les range dans la maison à oiseaux que papa a faite. Je me dépêche donc de remettre du sucre, mais je crois que je me suis trompée.
– Tu pourrais éviter de tout faire en même temps et te concentrer, ouvre tes yeux bon sang, on dirait ton père.
– Si je ne voyais rien, je n'aurais pas pu suivre l'écureuil jusqu'à son nid. Et en plus, j'ai même pris la bombe de peinture de papa pour marquer l'arbre pour m'en souvenir.
Toi, tu ne vois même pas quand tu me refiles tes sous-vêtements propres que ce n'est pas ma taille avec des grosses fesses…
– Oh tu veux te la jouer ainsi, dis-moi il est vers où cet arbre ?
– Ben vers la clairière à côté de la maison abandonnée, là où papa coupe les arbres et… Elle ne finit pas sa phrase réalisant ce qui risque d'arriver.

– Comme on dit, qui fait le malin, tombe dans le ravin, enfin pour le coup ça sera sûrement tes écureuils.

Unheeded Influences Novels

It's when you claim victory too early that you end up failing, and sometimes others pay the price.

He gathers his groceries for the day, carefully arranges each fruit, and checks if everything is edible, throwing away what might not last long. Once the task is done, he returns home discreetly. His real home, not where he stored the food. It's late, and he comes to snuggle up with his darling, who has already fed the children, who are all tucked in comfortably for the night. Before he can fall asleep, she makes sure to sniff him to ensure… well, that everything is as it should be and that no unknown or new scent is present.

The next day, our dear forester leaves home and wife early without waking her. But only 30 minutes later, he returns all upset to fetch his chainsaw and gloves that he had unloaded the day before. His wife, now awake, says to him, Good day my dear, I hope you haven't left half of your brain on the pillow.

– What do you mean, half? retorts the man. – Well yes, this time, you're not leaving in your pajamas!
– Ahah, he replies before jumping into his 4x4 as tall as he is. He who laughs last, laughs best, he thinks.
At that moment and thereafter, he never knew that his wife had just drunk her coffee, salty to perfection…
– Phouah, who put salt in my sugar bowl??

When his adoptive daughter comes down for breakfast, her mother scolds her right away. Not even a hello and without preamble. The 15-year-old girl bursts out laughing upon learning what happened.

She quickly apologizes, seeing her mother's adopted gaze harden. – Sorry mom, I spilled the sugar bowl when a nut startled me by hitting the window. I saw a squirrel storing them in the birdhouse dad made. So I hurried to replace the sugar, but I think I made a mistake.
– You could avoid doing everything at once and focus, open your eyes for heaven's sake, you look like your father.
– If I couldn't see, I wouldn't have been able to follow the squirrel to its nest. And besides, I even took dad's spray paint to mark the tree to remember.
You don't even notice when you give me your clean underwear that it's not my size with big buttocks… – Oh you want to play it that way, tell me where this tree is?
– Well, towards the clearing next to the abandoned house, where dad cuts trees and… She doesn't finish her sentence realizing what might happen.

– As they say, who acts clever, falls into the pit, well in this case it will surely be your squirrels.

Entremêlé

Intertwined

Unheeded Influences Romans

Elle quitta le couvercle d’une poubelle verte, au bord de la route, car une odeur plus attrayante, à 5 km d’ici, la poussa à prendre son envol. À 200 battements d’ailes par seconde, elle s’aida de la lumière du soleil pour se diriger à toute vitesse vers la forêt de cette vallée.

Soudainement, le soleil disparut au-dessus de ses ailes, la désorientant. C’était une voiture qui passait au-dessus d’elle. Au volant, surexcitée, elle conduisait à grande vitesse. Adrénaline, pouls à 70 battements par minute et morte de rire. En regardant son amie, elle se dit qu’elle était la plus chanceuse au monde de l’avoir rencontrée. Son amie cria soudainement, elle tourna le volant brutalement pour éviter un condor de 3 m d’envergure. La voiture quitta la route et se fracassa 5 mètres plus bas dans l’eau.

L’automobile, en quittant la route, sauva la vie d’un saule pleureur. En effet, un castor préparait son festin. Cet arbre vénérable de près de 45 ans avait déjà commencé à produire du tanin pour le dissuader. Se défendre contre un castor est plus ou moins faisable, mais pas contre une lourde chaîne venue cisailler sa chair pour remorquer le véhicule tombé plus tôt. Meurtri, c’est lentement que ses solides racines sortaient de terre.

Cette chaîne, composée de fer et de carbone, atteignait la fin de sa vie, 30 ans étant son maximum. C’est à mi-hauteur de l’effort qu’elle se brisa. Sa charge retomba à nouveau et roula. L’increvable, de son surnom, était composée d’anneaux ayant servi à sauver des vies, blesser des innocents et d’autres moins innocents. Créée artisanalement, une partie de son carbone se dissipa dans l’air lors de sa fracture.

Le carbone avait donné naissance à de nombreuses vies et était associé à de nombreux objets. Sa grande force lui venait de la grande étoile qui vivait non loin de ce système solaire. Il parcourut une grande distance et fut saturé de nombreux rayons solaires. Toujours présent, l’increvable n’était pas un surnom usurpé… la puissance des mots.

Sans conscience initialement, il fut doté d’une énergie subtile et légère, d’une fonction et d’une vertu par la force morale de celle qui l’avait façonné et nommé. L’increvable traversera le temps jusqu’à sa dissolution inéluctable, liée à sa particule réciproque d’antimatière, qu’il rencontrera. Et peut-être, après tout ce qu’il a traversé, subsistera-t-il encore et toujours à cette fatale rencontre, armé d’un petit plus improbable.

Rencontre qui ne devrait pas arriver sur Terre… enfin, pas naturellement.

Unheeded Influences Novels

She left the lid of a green trash bin on the roadside, as a more enticing smell, 5 km away, urged her to take flight. Flapping her wings at 200 beats per second, she used the sunlight to guide her swiftly toward the forest in the valley.

Suddenly, the sun disappeared above her wings, disorienting her. It was a car passing over her. Behind the wheel, overexcited, she was driving at high speed. Adrenaline pumping, her pulse at 70 beats per minute, she was laughing uncontrollably. Looking at her friend, she thought she was the luckiest person in the world to have met her. Her friend suddenly screamed, and she swerved the steering wheel sharply to avoid a 3-meter-wide condor. The car veered off the road and crashed five meters below into the water.

As the car left the road, it saved the life of a weeping willow. Indeed, a beaver had been preparing its feast. This venerable tree, nearly 45 years old, had already started producing tannin to deter the beaver. Defending itself against a beaver was more or less possible, but not against a heavy chain that came to slice into its bark while towing the vehicle that had fallen earlier. Wounded, its strong roots slowly began to rise from the earth.

This chain, made of iron and carbon, was nearing the end of its life, 30 years being its limit. Midway through the effort, it snapped. Its load fell again and rolled away. Nicknamed "The Unbreakable," it was made of rings that had saved lives, injured innocents, and others less so. Crafted by hand, part of its carbon dissipated into the air upon breaking.

The carbon had given rise to many forms of life and was associated with many objects. Its great strength came from the massive star living near this solar system. It had traveled a great distance and was saturated with many solar rays. Ever-present, "The Unbreakable" was no misplaced name… the power of words.

Without consciousness initially, it was imbued with subtle and light energy, with purpose and virtue, by the moral strength of the one who had shaped and named it. "The Unbreakable" will endure through time until its inevitable dissolution, tied to its reciprocal antimatter particle, which it will one day meet. And perhaps, after all, it has been through, it will persist, somehow surviving even this fatal encounter, armed with an improbable something extra.

An encounter that should not happen on Earth… at least, not naturally.

Cause discrète, émotions tonitruantes.

A discreet cause, thunderous emotions.

Unheeded Influences Romans

Te définirais-tu comme une simple personne libre de ses choix ou une somme de réactions annihilant ta volonté ?

Te souviens-tu quand tu tremblais de rage face à ce qui t’était arrivé ? De ta totale impuissance à agir ? Tout allait trop vite ! Réaction : trouver le responsable, toi ou l’autre !

Respires-tu cette tristesse de tous les jours ? Cette souffrance sourde d’un événement d’antan que ta mémoire occulte ? Réaction : y mettre un terme ou l'endormir encore et encore !

Conscientises-tu ton niveau de compétence ? Tes efforts n'effleurent guère l'excellence attendue par l’autre ou par toi-même. La barre est à la hauteur de ton impossible ! Réaction : nier l’évidence et poursuivre seul, ou forcer les autres à te reconnaître via ton désir devenu déviant !

N’as-tu pas cette peur aveuglante d’être abandonné et sans amour, incapable de voir ce qui saute aux yeux ? Tu crées ton propre calvaire dégénérant issu de ta trouille. Réaction : contrôler ton entourage, que tu fais fuir, ou jalouser ton prochain pour tout ce que tu crois manquer !

Tu peux compter sur une aide externe à l’esprit biaisé. Elle peut te montrer la route à suivre : Réaction : ne rien changer et continuer, ou innover en empruntant une route différente et voir ce qui se passe !

Ne trouves-tu pas la raison de ton désarroi ? Ton émotivité est si forte que ton cerveau est submergé. Voilà longtemps que tu ne décides plus, tu réagis. Une fois tes émotions distraites, entendras-tu les murmures de leurs origines ? Ou les battements de ton cœur qui ne souhaite qu’une chose… que tu t’aimes vraiment avant d’aimer les autres. Et s’aimer soi-même n’est pas uniquement s’apporter une récompense de dopamine, mais simplement ne pas s’abandonner.

Une fois que tu as fait à peu près le tri des causes, restent celles que tu ne peux percevoir. Celles qui influencent ton quotidien. Ce qui emplit dame nature : des êtres, une énergie subtile chargée de pensées, d’émotions. Tout ce qui est au-delà de tes perceptions. Ton œil ne perçoit que la lumière d’ondes de 390 à 780 nanomètres. Et notre oreille, entre 20 et 20 kHz. Le reste est là, on ne le sait pas, on ne le perçoit pas, et pourtant cela nous pousse à des réactions.

Unheeded Influences Novels

Would you define yourself as a simple person free in their choices, or as a sum of reactions annihilating your will?

Do you remember when you trembled with rage over what had happened to you? Of your total powerlessness to act? Everything was moving too fast! Reaction: finding the culprit, yourself, or the other!

Do you breathe in this sadness every day? This muffled suffering from a past event that your memory has obscured? Reaction: put an end to it or numb it again and again!

Are you aware of your level of competence? Your efforts hardly brush against the excellence expected by others or by yourself. The bar is set at the height of your impossible! Reaction: deny the obvious and keep going alone, or force others to recognize you through your now-deviant desires!

Don’t you have that blinding fear of being abandoned and unloved, unable to see what’s right in front of you? You create your own degenerating torment born from your fear. Reaction: control your surroundings, drive people away, or envy your neighbor for everything you believe you're lacking!

You can count on external help with its biased mind. It can show you the road to try: Reaction: change nothing and carry on, or innovate by taking a different path and see what happens!

Don’t you find the reason for your distress? Your emotions are so strong that your mind is overwhelmed. It’s been a long time since you made decisions, you simply react. Once your emotions have dissipated, will you hear the whispers of their origins? Or the beat of your heart, which wants only one thing... for you to truly love yourself before loving others. And loving yourself isn’t just about rewarding yourself with dopamine; it’s about simply not abandoning you.

Once you have roughly sorted through the causes, there remain those you cannot perceive. Those that influence your everyday life. What fills Mother Nature: beings, a subtle energy charged with thoughts and emotions. Everything that is beyond your perceptions. Your eye only detects light waves from 390 to 780 nanometers, and you ears between 20 and 20 kHz. The rest is there; we don’t know it, we don’t perceive it, and yet it pushes us to react.